A quoi sert le HTTP2 ?
HTTP signifie Hypertext Transfer Protocol, c'est le protocole de communication entre un client (votre ordinateur, votre téléphone mobile...) et un serveur (l'ordinateur qui héberge votre site web).
Le HTTP permet à votre navigateur web de faire une demande d'une page web au serveur qui lui renvoie le code html à afficher.
Seulement voilà : les pages html sont maintenant composées d'une bonne vingtaine de scripts, polices et images (les .js, .css, .jpeg, .woff que vous verrez en regardant la source d'une page web). Si bien que le HTTP qui charge fichier après fichier n'était plus tout à fait pertinent.
Le HTTP2 est donc une amélioration du protocole HTTP1 qui permet maintenant des échanges asynchrones entre le serveur et les clients et de nombreuses améliorations techniques qui le rendent plus rapide que le HTTP1 mais aussi qui amène de nouveaux horizons car les serveurs HTTP2 peuvent pousser des notifications aux clients ce qui n'était pas le cas avec le HTTP1.
En résumé, un site web en HTTP2 va plus vite qu'un site en HTTP1, donc une meilleure expérience utilisateur, donc un meilleur référencement ! C'est pour cette raison que le http2 est privilégié pour les progressives web apps qui ont des contraintes de rapidité fortes.
Comment savoir si votre site internet utilise le protocole HTTP2 ?
Pour cela il vous suffit d'ouvrir la fenêtre de débug sous Firefox ou Chrome (clic droit Examiner sur FF ou Inspecter sur Chrome) allez dans l'onglet Network, puis rechargez la page web (F5). Vous verrez les différentes parties de la page se charger et vous devez localiser la ligne qui correspond à la page html de votre site, souvent la toute première ligne. La colonne PROTOCOLE vous indiquera h2 (sur Chrome ou http2 (sur FF) si vous êtes en HTTP2.
Une astuce : si cette colonne n'est pas visible, faites un clic droit sur une des colonnes et tiquez PROTOCOLE dans la liste proposée.
Le site de qodop est en http2 !
Vous voilà renseigné sur le protocole http2, mais dommage, http3 pointe le bout de son nez ! Pour en savoir plus.
Merci à kate rowe pour la photo !